This article argues that repossession of land by community members and land reform is vital to support the rural poor and to ensure the sustainability of the commons. Repossession requires bottom-up initiatives, social mobilization and external interventions. The case is a study of oil palm plantations in Tanah Laut Regency, South Kalimantan, Indonesia. The mangroves and lowlands in Tabanio and Ujung Batu have always been governed by indigenous (adat) laws. Through local government consent and partnership, in 2007 an oil palm plantation company under the Kintap Jaya Watindo (KJW) holding group obtained the right to privatize and convert ± 900 hectares of lowland into plantations, resulting in ecological devastation and a loss of livelihood. This land grab led to conflicts with community members due to deception, unfavorable incorporation of community members into their schemes, unwanted land conversion and horizontal conflicts between communities. Increased commercialization of local oil palm resources, monetary compensation, and construction of basic infrastructure such as roads and latrines led to spiraling conflicts. Intimidation by local government officials and elites worsened conflict and in 2011 community members burned the plantation, leading to the company's withdrawal. Subsequently, social institutions and local rules have played a role in protecting coastal resources on behalf of the community, recognizing collective identity and social and ecological responsibilities. Behavioral change and innovative power structures are locally sensitive and environmentally appropriate. © 2018 Journal of Political Ecology. Cet article affirme que la réappropriation des terres de la communauté par la réforme agraire est essentielle pour soutenir les ruraux pauvres et assurer la durabilité des ressources communes. La reprise de possession nécessite des initiatives partant de la base, une mobilisation sociale et des interventions externes. Le cas est une étude de plantations de palmiers à huile dans la régence de Tanah Laut, Kalimantan du Sud, en Indonésie. Les mangroves et les basses terres de Tabanio et Ujung Batu ont toujours été régies par des lois autochtones (adat). Avec l'accord et le partenariat des autorités locales, une société de plantation de palmiers à huile appartenant au groupe de contrôle de Kintap Jaya Watindo (KJW) a obtenu en 2007 le droit de convertir environ 900 hectares de basses terres en plantations, entraînant des dégâts écologiques et une perte de moyens de subsistance. Cet accaparement de terres a entraîné des conflits avec les membres de la communauté en raison de tromperie, d'incorporation défavorable des membres de la communauté dans leurs projets, de la conversion de terres non désirées et de conflits horizontaux entre les communautés. Le conflit a pris de l'ampleur avec la commercialisation croissante de l'huile de palme locale, des compensations monétaires et la construction d'infrastructures de base telles que des routes et des latrines. En 2011, des membres de la communauté ont brûlé la plantation, entraînant le retrait de l'entreprise. Par la suite, les institutions sociales et les règles locales ont joué un rôle dans la protection des ressources côtières au nom de la communauté, en reconnaissant l'identité collective et les responsabilités sociales et écologiques. Les changements de comportement et les structures de pouvoir innovantes sont sensibles à l'environnement local et adaptés à l'environnement. © 2018 Journal of Political Ecology. Este artículo propone que la recuperación de la tierra por parte de los miembros de la comunidad, así como la reforma agraria, son vitales para sostener a la población rural en pobreza y asegurar la sostenibilidad de los bienes comunes. La recuperación requiere iniciativas de abajo hacia arriba, movilización social e intervenciones externas. El caso es un estudio de las plantaciones de palma aceitera en la regencia de Tanah Laut, en Kalimantan del sur, Indonesia. Los manglares y las tierras bajas en Tabanio y Ujung Batu, siempre han sido gobernadas por leyes indígenas (adat). A través del consentimiento y la cooperación, en 2007 una compañía de plantación de palma aceitera del grupo Kintap Jaya Watindo (KJW) obtuvo el derecho de privatizar y convertir + 900 hectáreas de tierras bajas en plantaciones, lo que produjo destrucción ambiental y la pérdida de medios de subsistencia. El acaparamiento de estas tierras provocó conflictos con miembros de la comunidad a causa del engaño, su injusta incorporación a sus esquemas, conversión indeseada de la tierra y conflictos entre comunidades. El incremento en la comercialización de recursos locales de palma aceitera, la compensación monetaria, y la construcción de infraestructura básica como caminos y letrinas, hizo escalar los conflictos. La intimidación por parte de funcionarios y élites locales empeoraron el conflicto y para 2010, miembros de la comunidad quemaron la plantación, lo que provocó el retiro de la compañía. Desde entonces, instituciones sociales y normas locales han tenido el papel de protectores de recursos costeros en favor de la comunidad, reorganizando la identidad colectiva, así como las responsabilidades sociales y ecológicas. El cambio en la conducta y las innovadoras estructuras de poder son localmente sensibles y ambientalmente apropiadas. © 2018 Journal of Political Ecology.
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